Catégorie : Événement

-Ococ El Monstro – Stage de RAP/CLOWN – Sur 2 jours

samedi 5 et dimanche 6 octobre de 9h30 à 18h

Pour commencer le mois d’octobre et s’engager dans l’automne, on reçoit Coralie Lattanzio alias la AMENAZA qui viendra donner un stage de rap/slam/freestyle/clown (et oui, tout ça) !

Attention, stage sur inscription  auprès de l’École buissonnière et jauge limitée à 10 personnes !

Mais qui est la Amenaza ?

En 2002, Coralie quitte la France. Elle se dirige vers l’Afrique sur une moto volée. Casque au bol, lunettes d’aviateur, elle se retrouve là ou tout va commencer. Sous ce casque, un optimisme sans faille, derrière ces lunettes, des yeux d’enfant, prêts a tout découvrir. Dans son dos, un baluchon, avec dedans, du RAP ! Battles de hip hop, clashs, le début d’une aventure artistique qui la mène tout droit jusqu’à vous.

Tout droit, avec des virages dedans !

Deux années à sillonner l’Afrique de l’ouest, à rapper, danser, partager, à faire une tournée avec des artistes maliens, burkinabés et ghanéens. Puis, c’est en Amérique du Sud que l’ouragan Coralie part bourlinguer. Là, elle va parfaire l’art du SLAM (6 ans de pratique intense). Mêlant RAP et SLAM, elle va participer à des concerts, à l’organisation de lieux de créations et de résidences artistiques et mettre en place de très nombreuses collaborations. Et puis, telle la cerise sur le gâteau, un nez de clown vient emplir le sac à dos de Coralie de légèreté et de profondeur.

Constamment à la recherche de progression artistique, Coralie va se former à l’association RAP/SLAM/CLOWN. Elle va se former notamment auprès d’Eric Blouet, Gabriela Katanga, Francis Farizon, Elodie Tuquet, Romain Yvos, Carole Talec et puis surtout avec la Compagnie des Egarnements. Elle va jouer, essayer, créer pour ensuite dispenser des ateliers dans des communautés indigènes en lutte par rapport à la violence entre les genres.

Aujourd’hui, elle vient souffler le vent de la transmission en France, à Montjustin, à travers une méthodologie structurée et riche, basée sur le dépassement de soi et toujours empreinte de bienveillance, elle transmet l’envie d’utiliser la voix comme axe de communication principal. Du RAP, du SLAM et du CLOWN !

La pratique du RAP et du SLAM nous rapproche de ce qui nous rend humain, cette sensibilité qui nous fragilise mais qui en l’acceptant donne de la beauté dans nos vies.

Ce que vous trouverez pendant ce week-end à l’école avec Coralie :

Des jeux :
– D’écritures : Exercices avec les mots et les idées, poésie sous contrainte.

– Avec la voix : Prendre conscience de sa voix, s’exprimer avec sa voix, technique sur la projection de la voix, étude de la diction, le timbre et la respiration.

– D’improvisation : Souvent basé sur la corporalité, exercices de clown et de théâtre d’improvisation.

– Et de la technique de Topliner : Technique basée sur le yaourt, le scat ou le gromelot qui permet l’investigation de la musicalité et de la sonorité du phrasé.

Les objectifs pédagogiques de ce moment sont de :

Transmettre les valeurs que Coralie associe au Hip Hop : la tolérance, le partage et le dépassement de soi, développer l’imagination et la créativité, faciliter l’expression créative, engagée, critique, personnelle et collective. De développer des qualités orales et écrites, se faire comprendre, gagner confiance en soi, être à l’écoute et avoir de la rapidité de réaction, prendre la parole face à un public et créer une dynamique et une cohésion de groupe.

Matériel à prendre avec vous :

– Un paquet de feuilles vierge + stylos
– Vos carnets, vos notes, vos ordinateurs ou vous avez écrit vos idées.
– Téléphone + enceinte portable
– Une tenue décontractée mais chaude
– Costumes pour le samedi+ de renseignements sur le contenu pédagogique auprès de Coralie :

+33 7 68 35 02 77
Mail : ococelmonstro16@gmail.com

Niveaux tarifs, Coralie propose un prix « consentant ».

de 50 à 60€, le stage :
Coralie peut payer son train, sa bouffe, la participation à la salle et un sandwich dans le train du retour !

de 60 à 80€,  le stage :
c’est tout ça, plus une petite rémunération pour son travail peut-être même de quoi s’acheter un short ou des Lakers sur vinted ?

au dessus de 80€ le stage  :
c’est valoriser un peu plus son travail, la soutenir pour qu’elle produise son clip et inonde Miami de son son !?

Stage pour qui ? Toute personne avec ou sans expérience du clown ou du rap, à partir de 17 ans.

SAMEDI 10 DÉCEMBRE À Biabaux, Rencontres des mondes avec ChoufChouf

Chronique d’interculturalités rurales
Le Chouf Spirit vous propose un cocktail multiculturel pour passer l’hiver !
Un rassemblement dans les Alpes-de-Haute-Provence, pour promouvoir les rencontres interculturelles et les richesses de la diversité. Une journée pour rencontrer, découvrir, partager des cultures, des mondes et une soirée pour faire la fête en famille, avec des ami.e.s…d’Autres gens ! Un temps pour donner à voir, entendre, à manger, s’ouvrir à d’autres cultures, d’autres mondes.

PROGRAMME – + de détails sur choufchouf.org
14h – Projection AfricaFrance solidaire
15h – Assemblée de Said IBRAHIM
17h – Projection du film «Transes»
18h30 – Apéro mix

CONCERTS
19h – PANTODAPA
21h – COCQUELICOT CARABINE
22h30 – FERRAJ
00h00 – surprises musicales

En interludes …
Contes Lectures

En continu
Zone d’embarquement Espace Survie – Projection d’un film conscientisant autour du concept de « la Françafrique ». Projet pour Tous

Pride Rurale

Nous relayons cet événement qui s’organise pour la première fois dans nos contrées, à Forcalquier, SAMEDI 24 SEPTEMBRE, et l’appel des organisatrices et organisateurs ci-dessous

« j’écoute tout le monde me raconter, qu’aujourd’hui, ce n’est pas difficile d’être homo. que c’est courant. que c’est admis. il y a toujours cette x personne, prénom à l’appui, pour servir d’exemple — regarde, elle est homo, ça ne gêne personne. et c’est encore regarder à côté. c’est parler de personne au nom de tout le monde. mais pas de x, cet·te homo qui exagère. alors quand j’ai peur de tout inventer, je me souviens seulement de toutes les choses horribles que je me suis dites. toute la haine que je me suis portée, sans l’aide des autres. toute la honte dont je me drape encore. les reproches que je m’adresse. tous les blocages desquels je participe. toutes les portes que je me ferme. Les insultes dont je me berce. tout le monde pense qu’aujourd’hui trans-pédés-gouines riment avec pride-paillettes. nos exubérances n’ont d’égales que nos peurs. nos fiertés n’ont d’égales que nos hontes. oui, les paillettes sont aussi le visage de la pudeur. »
Dans Colza de Alice Baylac, p54

Nous, trans-pédés-bi·es-gouines, LGBTQIA+ et autres queeros des campagnes, voulons concilier nos identités avec nos aspirations à vivre, à travailler et à agir en milieu rural.
Nous revendiquons notre droit d’exister et de nous épanouir comme nous sommes, où bon nous semble.
Certain·es d’entre nous sont en quête de lieux où rayonner d’extravagance et d’anormalité sans avoir à se poser mille questions, à commencer par : suis-je en sécurité ? Nous fouillons les campagnes pour nous retrouver, nous regarder, nous soutenir et danser, hors des villes que certain·es ont quittées, si grandes et pourtant si étouffantes, foisonnantes mais étriquées.

D’autres n’aiment pas se mettre en avant, se montrer et être regardé·es. Pourquoi ? Pour une partie d’entre nous, parce que nous avons été contraint·es, dans les campagnes où nous avons grandi, à nous cacher : aux autres, et à nous-mêmes. Parce que trop souvent nos réalités étaient dures à vivre, à assumer dans cette société tellement intolérante. L’égalité des identités et des sexualités, prônée et censée être garantie par un cadre légal, est si peu effective ! L’hétéronormativité, la cisnormativité* nous ont appris, à nos dépens, la nécessité de la discrétion, jusqu’à faire de nous, parfois, des êtres qui ne font pas de vagues.
Nous avons besoin aujourd’hui, malgré l’effort que ça nous demande, de sentir nos carapaces se ramollir et nos boucliers se transformer. Pour nous et pour toutes les personnes qui se reconnaissent dans ces mots. C’est à nous-mêmes de le faire.
Faire la place à nos joies mais aussi à nos colères, celles de devoir lutter, quotidiennement, contre l’oppression et la violence de notre société, de tout un système.
Nos marginalités n’ont malheureusement pas toujours la place d’exister. Il s’agit, pour nous, le 24 septembre prochain de laisser nos révoltes, nos revendications, nos bizarreries s’exprimer, d’interroger et déborder les normes par nos pluralités.

Prendre place donc, ce 24 septembre, en milieu rural : c’est d’autant plus important que nous y avons peu de lieux de sociabilité spécifiques et que l’anonymat y est paradoxalement impossible.

Plusieurs d’entre nous ont grandi à la campagne, ont manqué de représentations pour voir, savoir qu’une diversité d’identités, de manières de se vivre et de relationner existent en dehors de l’écrasant modèle hétérocispatriarcal. Celleux qui ont passé leur enfance en milieu rural ont eu l’impression que c’est en ville que ça se passe et de fait, nous sommes très nombreux·ses à y être passé·es pour se rencontrer, nous-mêmes et notre communauté. Celles-là, comme ceux qui sont arrivé·es au fil de leurs existences à la campagne, se demandent comment continuer de briller, rencontrer et baiser hors la ville. Dans quels espaces endosser les paillettes, se sentir exister ? 

Nous, trans-pédés-bi·es-gouines, LGBTQIA+ et autres queeros des campagnes, sommes en colère : combien d’années encore, combien de personnes, de générations d’enfants, vont subir des violences morales et physiques, ces violences systémiques dues au ravage des mentalités hétérocentrées ? Combien d’années encore à être discriminé·es, à n’avoir légalement que des petits bouts de droits ?
Nous prenons place, ensemble, nous nous montrons, nous luttons, crions et nous continuerons de le faire tant que la honte n’aura pas changé de camp, tant que l’un·e de nous ne sera pas regardé·e comme ce qu’ielle est et pas comme ce qu’ielle n’est pas.

Nous invitons nos proches, nos allié·es, celleux qui ne sont pas sûr·es, se questionnent, qu’on n’a pas encore rencontré·es, qui habitent maintenant en ville ou encore en ville, dans les campagnes proches ou lointaines, à venir défiler avec nous ! « 

*Cisnormativité : désigne un système social dans lequel la norme est d’être cisgenre, c’est-à-dire de se reconnaître dans le genre assigné à la naissance. Concevoir le monde comme cisgenre a pour conséquence de négliger, invisibiliser et réprimer les expressions de genres non-conformes.

 

C’est les vacances !!!! Fermeture

Ça y est la fin de l’été est arrivée ! L’École Buissonnière, et surtout Amélie, partent en vacances bien méritées ! L’École sera donc fermée pour les deux semaines à venir. On se retrouve le samedi 19 septembre ??

Parent’aise

Parent’aise est un temps d’échange, de réflexion et d’apprentissage autour des joies et des difficultés rencontrées en tant que parent. Dans une ambiance conviviale, respectueuse et bienveillante vous pourrez apporter vos expériences, poser vos questions et découvrir ou redécouvrir des astuces et des savoirs qui pourront vous aider dans votre quotidien !