Type d'évènement : Conférence gesticulée

Ma danse de la pluie

« Les rivières de mon enfance se trouvent en Provence, autant dire qu’aujourd’hui, même en hiver, elles sont parfois sèches, de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps. Chargée de missions milieux aquatiques durant cinq ans, face à la désillusion de mon rêve de participer à la protection de l’eau, je me suis formée à l’animation en agroécologie au sein de Terre et Humanisme. Mon périple m’a amenée au Liban, à marcher au milieu de paysages parfois féériques entourée de papillons, parfois dans des désolations mornes et peu fertiles. La conférence gesticulée s’est mise sur ma route et elle est aujourd’hui mon moyen de vous apporter un autre regard sur nos paysages. « 

Au cours de cette conférence gesticulée, Thaïs nous entraînera dans un voyage aquatique  : L’eau c’est la vie ! Chacun lit cette phrase avec ses filtres, ses émotions, car oui, l’eau est émotion.

« La rivière déborde, gronde, fait trembler le sol sous nos pieds et c’est la peur qui nous tiraille les entrailles. La rivière est silencieuse et instantanément nos lèvres s’assèchent, nos têtes s’inquiètent. La rivière glougloute et c’est notre esprit qui se détend joyeusement. On nous demande en tant que citoyens de faire des efforts, de l’économiser, de se préparer à en avoir moins. J’ai marché au fil de l’eau et pour un petit moment je vous emmène avec moi pour une lecture de paysage. »

Accès et participation libres pour la soirée

Repas sur réservation à 19h30. Plat + dessert : 12 € prix réduit – 15 € prix moyen – 20 € ou + : prix de soutien

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Et comment la bière fût

Léa et Pierre sont deux conférenciers pataphysiciens qui s’attachent à penser aux choses auxquelles ils pensent que les autres ne penseront pas.

Un soir, dans une taverne brassicole, un fin limier de comptoir leur livre cette information : chaque seconde dans le monde, plus de 6500 litres de bière sont ingurgités !

A ce moment-là, LA question s’impose à eux : comment se fait-il que la bière soit à ce point universelle ? Quels mystères cache cette boisson ? Et surtout, d’où vient-elle ?

Ils ont cherché, ils ont trouvé, et il est hors de question qu’ils gardent ça pour eux…

Avec Pierrick Bonjean et Laetitia Langlet

durée : 55 minutes

En partenariat avec nos camarades de La Serpentine !

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Au nom de la France ? De quel droit ?

Si le pouvoir des dirigeants s’impose par la force armée, il se maintient aussi à travers des mots et des idées. La civilisation, l’État de droit, l’identité nationale, la police, l’école, la France, etc. Autant de mots chargés d’émotions et d’incohérence auxquels nous ne prêtons pas les mêmes définitions. Raconter l’histoire de ces mots, c’est comprendre comment nous sommes trompés et contrôlés, nous, membres de la société civile, comme des forces armées.

Je ne promets ni de tout déconstruire en une soirée, ni de donner des solutions pour gagner la guerre. Je propose de construire la paix en pansant quelques mots de nos incompréhensions partagées. Bref, l’idée c’est de passer un bon moment ensemble et de se sentir bien, légitimes, pour continuer la révolution qui, n’en déplaise à certains, n’est pas terminée.

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« La culture à toutes les sauces »

Par Anaïs Vaillant, ethnologue.

Dans « Culture à toutes les sauces», l’ethnologue mélange savoirs théoriques et expériences personnelles pour un questionnement réflexif sur la culture et l’ethnologie. Elle tente d’explorer cette notion de culture à travers son héritage familial, son parcours de thésarde, ses terrains d’enquête, ses contrats professionnels… et aborde l’ambivalence d’une telle notion et les usages politiques actuels qui peuvent en être faits.

2017-05-11-conference-anais-vaillant-web-2Si l’analyse de la culture est sensée être sa spécialité scientifique, l’ethnologue partage ses doutes vis-à-vis d’une discipline qu’elle considère à la fois comme un produit de nombreuses dominations et comme un outil efficace contre ces dernières. Elle questionne les regards français contemporains portés sur les cultures populaires et traditionnelles. Cette conférence traite donc de la notion de culture, de capitalisme culturel, de cultures régionales, de la quête d’authenticité culturelle des classes moyennes et de l’exotisme post-colonial. La conférencière parle aussi de son difficile parcours dans l’université et dans la précarité, elle danse, chante, s’énerve et s’amuse en complicité avec le public.

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« Je vais tout CAF’ter : Le RSA, un droit qui fonctionne à l’envers ! »

La CAF ça vous donne le CAF’ard? Vous voulez comprendre comment fonctionne cette machinerie administrative et pourquoi on ne cesse d’entendre parler de fraude aux prestations sociales alors que le RSA passe à côté de 50% de son public? Cette conférence gesticulée est faite pour vous!

Venez explorer les dessous des CAF’fouillages CAF’Kaiens, des heurts et malheurs du « nouveau management public », de la protection sociale et du RSA.

Expression d’éducation populaire, incarnée et engagée, cette représentation articule des connaissances universitaires et des expériences vécues. Elle explore, avec ironie et critique, ce qui se joue des deux côtés du guichet, dans les relations administratives de gestion de la précarité. Elle décortique le rôle des politiques de la CAF dans l’évolution des droits des femmes et certaines belles avancées sociales qui nous changent la vie!

Conférence présentée par Leïla, durée 2h30

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« Du tracteur à l’âne » ou la prise de conscience politique d’un paysan

Drôle de titre et pourtant c’est l’histoire d’un paysan qui, à l’âge de 12 ans découvre et déteste le tracteur, et qui, aujourd’hui, travaille la terre avec des ânes. C’est aussi l’évocation de l’exode rural, de la PAC et des politiques publiques agricoles.
C’est encore le parcours d’un jeune couple qui s’endette pour devenir  » exploitant agricole » et qui dans-les-chouxcomprend que son salut viendra de l’agriculture paysanne.
C’est l’histoire du syndicalisme, des luttes paysannes et en particulier de Bernard Lambert, de la place des femmes et du patriarcat en agriculture.
C’est surtout la prise de conscience que le temps libre et la réflexion collective sont des moteurs essentiels de l’émancipation.
Marc Pion est devenu éleveur laitier à Saint Sauveur (29) par choix.


 » Pas de chance, je suis paysan ! … »

Avec une bonne dose d’humour, Marc Pion dénonce le modèle agricole productiviste breton. Mais paysan il a voulu l’être, il l’est aujourd’hui, et pour rien au monde il voudrait ne plus l’être.
Pour Marc Pion, le métier de paysan est le plus vieux mais aussi le plus beau du monde.
Extrait de l’article de « BREST OUVERT ».

C’est quoi une conférence gesticulée?
D’abord on considère que nous sommes tous légitimes pour parler de notre vécu et qu’il ne faut pas laisser la place à de soit-disants experts qui ne connaissent bien souvent que la théorie.
Ensuite on peut dire qu’une conférence gesticulée, c’est un mélange de savoirs chauds ( les savoirs acquis de l’expérience …dit illégitimes) et de savoirs froids ( ceux qu’on trouve dans les livres…dits légitimes ). Comme dans l’air où il n’y a pas mélange d’air chaud et d’air froid mais où la rencontre provoque de l’orage. Nous espérons que le mélange de savoirs froids et chauds provoque dans la tête des…révolutions rien que ça!

C’est comme un spectacle?
Oui et non. Oui car c’est vivant, drôle et émouvant ( enfin j’essaie…). Je chante Ferrat, Brel car j’aime chanter.
Et non car je ne suis pas comédien et que je veux passer un message politique. D’ailleurs dans la plupart des cas c’est suivi le lendemain d’un atelier d’éducation populaire pour permettre aux personnes volontaires de se mettre en marche pour transformer la société.
Extrait du site du tracteur à l’âne de Marc PION.

Bande Annonce du tracteur à l’âne

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